Cuzco et la vallée sacrée
Roland dira sans doute qu’en 1983 (?), il est passé par là et qu’il y avait 15 touristes à Cuzco et 3 sur le Machu Picchu. 
On se consolera comme on peut… De notre côté nous arrivons dans la foule des grands jours, avec tous ceux qui ont eu la même bonne idée que nous : passer nouvel an à Cuzco. Il paraît que pour s’assurer une année supplémentaire de voyage, il faut faire le tour de la Place des Armes à minuit, en courant, 3 fois. On a piétiné péniblement pendant une demi-heure dans la cohue pour faire un tour et on a arrêté là, sans attraper le pompon… On verra jusqu’où ca nous mènera.
Une fois gavés de fromage, on met Lydia dans le bain : l’hôtel crado, le maté de coca, le quartier San Blas, la Pierre à douze angles, le marché et ses stands de maïs multicolores, de soupes de grenouilles pas appétissantes, de fruits goûtus… Bref, on partage les beautés de Cuzco, ancien nombril du monde inca et nombril actuel du tourisme mercantile Péruvien.
Après quelques jours d’acclimatation à l’altitude (à 3600m, les escaliers restent ardus même après 10 jour mais la vue depuis la terrasse de l´hôtel vaut le coup !), nous entamons la vallée sacrée des incas par le superbe site de Pisac. Après quelques clichés au marché, nous choisissons la montée par le sentier. Ca grimpe mais la vue sur les terrasses et les vallées en vaut largement la peine. Là, on est réellement au Pérou tel qu’on se l’imagine. Pas grand monde ici et pour cause : les gens entrent de l’autre côté et les tours ne font généralement visiter que la moitié du site aux touristes, prétendant qu’ils ont vu le plus intéressant. Il faut bien garder du temps pour les arrêts aux stands d’artisanat, bien plus importants… Buisness, buisness…
Impressionnant !
Au final, on redescend en taxi au village, bien contents de notre journée. On fait bien, les bus retour sont bondés et on doit faire le trajet debout jusqu’à Cuzco. Le lendemain, on enchaîne. Après avoir, tant bien que mal, réussi à acheter les billets d’entrée au Machu Pichhu (36€ par personne), et les billets de train (52€/p aller-retour pour les moins chers), on part visiter Ollantaytambo, l’autre site le plus important de la vallée. C’est de là qu’on prend le train pour Aguas Calientes. Le site est moins impressionnant que Pisac mais plus riche en gros, mais alors très gros cailloux. Les ruelles du villages, qui ont gardé leur configuration d’origine sont superbes.
On saute dans le train à 21h et on arrive à 23h á Aguas Calientes. On y trouve un hôtel bien miteux et qui sent fort le moisi. Il faut bien que Lydia se fasse une idée, remarquez. Il ne manquerait plus qu’elle rentre en disant que les hôtels et les bus sont confortables et qu’on vous ment
depuis le début… De toute façon, la nuit est courte. A 3h30, le réveil sonne et après avoir avalé le petit déjeuner et fait les sandwichs, on entame la balade de nuit jusqu’aux 2000 marches qui amènent au site. Très vite, une caravane de frontales nous rattrape et nous double. Pas facile, la montée. Aline vous en parlera… Elle a retrouvée son souffle depuis, je crois.
Comme on n’est pas des fusées, on n’est pas les premiers en haut mais qu’importe : il nos faut attendre pas mal avant que les nuages daignent nous laisser apercevoir le site.
On partage : le Machu Picchu comme vous ne l'avez jamais vu !!!!
La classe, hein !
On en profite pour faire plein de choses interdites sur le site : manger, boire dans les bouteilles d’eau passées en douce, respirer (interdit dans les années à venir sans doute. Mais ils vendront des bouteilles d’Oxygène à 500 dollars, tout va bien) et on se fait des amis.
On visite ensuite parmi la foule, hélas. Suivez le guide !
Le Machu Picchu comme vous l'avez dejá vu.
Les paysages montagneux autour du sites sont magnifiques ! Même dans la brume.
Allez, point trop n'en faut. Ca suffit pour les photos.
Très logiquement encore une fois (on est un peu boliviens maintenant), on redescend en bus (7 euro pour ¼ d’heure, oui, jusqu’au bout) avant de reprendre le train dans l’après-midi. Sur le chemin du retour à Cuzco en minibus, admirer les paysages et sommets enneigés reste gratuit et on est bien content. On vous vendra les photos au retour (ouais, on est un peu péruviens aussi, maintenant !).
Il était temps de quitter Cuzco. Et pour bien partager avec Lydia, on prend un bus inconfortable, qui part une grosse demi-heure après l’heure annoncée et tombe en panne en route. Qu’est-ce qu’on est partageurs quand il s’agit des bonnes choses ! Merci Aline et Jean ! On finit donc le trajet jusqu’à Puno, au bord du lac Titicaca, dans le bus d’une autre compagnie.
Pour les îles flottantes, elles vous raconteront. Moi j'avais choisi de rester à l'hôtel et j'ai bien fait. Il y a dix ans, c'était déjà pas terrible...
A plus
Jean