Mexico bruyante, animee, souriante
Mexico bruyante, animee, souriante.
Les vendeurs hurlent dans leur megaphone les merites de leurs marchandises. C'est a celui qui fera le plus de tapage, tentant de couvrir la cacophonie musicale produite par les diverses echoppes des alentours. La concurrence est rude. Echoppes, bonimenteurs sonorises, stands de rue improvises sur des chariots de supermarche, dans des coffres de voitures ou à même le sol. On peut y acheter de tout : des piles, des chaussettes, des yaourts aux fruits et des punch chauds aux fruits.
Un brouhaha incessant aiguise nos oreilles et attire nos regards.
Soumises aux gestes energiques des cuisiniers improvises ou non, les viandes grillent a la plancha avant de ceder a l'invitation de la tortilla aguichante. Les gourmands se pressent autour des grills enfumes.
Un peu plus loin, un peu plus tard, le calme d'un ancien couvent qui abrite aujourd'hui le ministère de l'education nationale et de magnifiques fresques realisees par Diego Rivera. Fresques à la gloire du peuple travailleur et revolutionnaire. Les couleurs intenses rivalisent avec la sobriete des traits. Les visages impassibles des personnages marquent une determination à toute epreuve.
Tantôt, Frida Kahlo nous apparaît sous la figure d'une revolutionnaire distribuant des armes au peuple.
Les capitalistes sont elimines sous la maxime " Ceux qui veulent manger doivent travailler ". Mineurs, paysans, artisans, tisserands, teinturiers, institutrices rurales sont à l'honneur.
Les artistes à la solde du pouvoir capitaliste ne sont pas en reste. Voilà un jeune adolescent arme jusqu'aux dents qui fiche son pied populaire au cul de l'artiste corrompu et deculotte. "L'art politique au service du peuple" .
Ces luttes contrastent avec le calme envahissant de l'endroit.
Contraste etourdissant.
A tres bientôt
Aline